The determinants of grain storage technology adoption in Sierra Leone

Les déterminants de l'adoption de la technologie de stockage des céréales en Sierra Leone

¹ Njala University, Department of Mathematics and Statistics, Njala, Sierra Leone
² Harbin Institute of Technology, School of Management, Department of Management Science and Engineering, 150001 Harbin, China
³ Njala University, School of Technology, Njala Sierra Leone

^a hadjmannc90@yahoo.com
^b xbyan@hit.edu.cn
^c jupamo2001@yahoo.com

Abstract

In Sierra Leone, there is renewed concern about post-harvest losses which account for 20–30% loss of farm produce. The lack of adequate storage facilities also affects produce quality, reducing produce market value with negative implications for various parts of the value chain (consumers, processors, etc.) requiring high quality raw materials. This study uses the Logistic Regression Model to determine the factors that influence the adoption of Grain Storage Technologies (GSTs) promoted by Sierra Leone Agricultural Research Institute (SLARI) in Sierra Leone. The study shows that education, household size and cultivated grain type are positively related to GST adoption, while farming and farmland acquisition modes are negatively related to their adoption. Interestingly, access to credit and extension services have little influence on the adoption of GST. Credits, like extension services, are haphazard and random with high interest rates and political connotations that farmers generally detest. As rural farmers are largely poor, GSTs are generally viewed as additional expenditures. It is appropriate that SLARI, government and other stakeholders refocus efforts on collective/community post-harvest storage systems such as farmer/community associations and co-operations. Facilitating efficient post-harvest storage systems in rural/farming communities benefits not only farmers in terms of increased income, but also hunger-stricken populations across Sub-Saharan Africa in terms of food security.

Résumé

En Sierra Leone, on observe un regain d’inquiétude concernant les pertes post-récolte, qui représentent 20 à 30 % des produits de l’exploitation. De plus, le manque d’équipements de stockage adéquats affecte la qualité des produits, réduit leur valeur marchande, avec des implications négatives sur les différents maillons de la chaîne de valeur (consommateurs, transformateurs, etc.) qui ont besoin d’une matière première de bonne qualité. La présente étude utilise le modèle de régression logistique, afin de déterminer les facteurs influençant l’adoption des technologies de stockage de céréales (GST) développées par l’Institut de recherche agricole de Sierra Leone (SLARI). L’étude montre que l’éducation, la taille du ménage et le type de céréale cultivée sont corrélés positivement avec l’adoption des GST. Par contre, la pratique agricole et le mode d’acquisition des terres sont corrélés négativement à l’adoption des GST. L’accès aux services de crédit et de vulgarisation influence peu l’adoption des GST. Le crédit, comme les services de vulgarisation, est généralement incertain, aléatoire, présente des taux d’intérêts élevés et une connotation politique dont les agriculteurs se méfient. En outre, la plupart des agriculteurs ont des ressources limitées et l’adoption des GST est perçue comme une dépense supplémentaire. Il paraît utile que le SLARI, le gouvernement et les autres parties prenantes recentrent leurs efforts sur des systèmes collectifs de stockage post-récolte à travers, par exemple, les associations paysannes ou les coopératives. Promouvoir des systèmes collectifs efficaces de stockage post-récolte profite non seulement aux agriculteurs en termes d’augmentation des revenus, mais aussi à la frange de population frappée par la faim en Afrique subsaharienne.