Open Access
Numéro
Cah. Agric.
Volume 25, Numéro 2, Mars-Avril 2016
Numéro d'article 25006
Nombre de pages 9
Section Études originales / Original Studies
DOI https://doi.org/10.1051/cagri/2016012
Publié en ligne 8 avril 2016

© N.B. Kimou et al., Published by EDP Sciences 2016

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1 Introduction

La pisciculture en Côte d’Ivoire n’a pas encore atteint une dimension économique viable, malgré d’immenses potentialités physiques, hydrologiques (150 000 ha de lagunes, 350 000 ha de lacs et de nombreux bas-fonds, etc.), climatiques et humaines et plus d’un demi-siècle d’efforts menés depuis les années coloniales (FAO, 2008). La production piscicole ivoirienne en 2012 est estimée à seulement 3720 tonnes pour une production halieutique totale de 75 611 tonnes, avec une demande annuelle en ressources halieutiques estimée à environ 300 000 tonnes/an (FAO, 2008, 2014). En effet, le développement de l’aquaculture ivoirienne fait face à de nombreuses contraintes, parmi lesquelles la faible disponibilité d’aliment de qualité à moindre coût (Brechbühl, 2009 ; FAO, 2008). Les autres paramètres qui affectent la productivité des fermes sont le type d’exploitation, le prix des intrants, la qualité et le coût de l’aliment utilisé, les pratiques aquacoles, les sytèmes d’élevage, les caractéristiques géographiques et le profil socio-économique des producteurs (Gabriel et al., 2007 ; Ranjet et Kurup, 2013). En Afrique de l’Ouest, les systèmes extensifs et semi-intensifs restent les plus pratiqués (FAO, 2008 ; Hecht, 2007). Layrol (1996), Gabriel et al. (2007) et Crentsil et Ukpong (2014) rapportent une utilisation massive de sous-produits agro-industriels d’origine végétale à moindre coût comme aliment pour l’élevage des poissons sur la plupart des fermes piscicoles en Afrique Sub-Saharienne. Il apparaît donc souhaitable d’identifier les différents sous-produits agricoles utilisés par les pisciculteurs pour nourrir les poissons en Côte d’Ivoire, de déterminer les facteurs influençant leur utilisation, et d’analyser les données de production afin d’évaluer l’influence de cette pratique sur la croissance des poissons et la productivité des fermes piscicoles. C’est l’objet de la présente étude.

2 Matériels et méthodes

2.1 Enquêtes auprès des pisciculteurs

Une enquête sur la pisciculture a été réalisée dans 37 départements de la Côte d’Ivoire, regroupés en 15 principales régions à fort potentiel aquacole, de mai à novembre 2013 (Fig. 1). Les interviews ont été effectuées à l’aide d’un questionnaire sur les caractéristiques des fermes, le profil socio-économique des promoteurs, l’activité piscicole, l’alimentation des poissons et les pratiques aquacoles. Les pisciculteurs ont été identifiés dans les différentes localités grâce aux données d’enquêtes préliminaires de l’Association nationale des pisciculteurs de Côte d’Ivoire (ANAQUACI) et à la collaboration des directeurs régionaux ou départementaux du ministère des Ressources animales et halieutiques (MIRAH). Les responsables de l’aquaculture à l’Agence nationale d’appui au développement rural (ANADER), les responsables locaux de l’ANAQUACI et les associations locales de pisciculteurs ont également aidé à cette identification. Les enquêtes ont concerné les pisciculteurs en activité. Étant donné la distribution irrégulière des fermes piscicoles sur le territoire ivoirien, toutes les fermes accessibles par département et sous préfecture choisis ont été visitées. Les enquêtes ont consisté en une collecte d’informations à l’aide d’interviews et une visite des fermes étudiées, avec consultation des documents de gestion de ces fermes. Au total, 301 pisciculteurs ont été enregistrés.

thumbnail Fig. 1

Localités visitées.

Map of areas visited.

2.2 Rappels terminologiques

Dans cette étude, les autochtones sont les pisciculteurs ivoiriens originaires de la région où ils pratiquent la pisciculture. Les allochtones sont les pisciculteurs ivoiriens originaires d’une autre région de la Côte d’Ivoire. Les pisciculteurs de nationalité non ivoirienne sont les allogènes. L’acception des systèmes semi intensif ou extensif de pisciculture correspond aux descriptions de New (1987), Layrol (1996) et Lazard (2009). Le système extensif fait référence à un élevage de type traditionnel caractérisé par un fonctionnement irrégulier, une alimentation occasionnelle des poissons en sous-produits ou déchets agroalimentaires, un élevage mixte et une polyculture des espèces sur de grandes surfaces d’eau en général. Le semi-intensif est une pisciculture de forme artisanale, avec recours à une alimentation régulière basée soit sur les sous-produits agroalimentaires, soit sur des aliments complets, avec sexage des alevins et avec ou sans fertilisation de type organique ou minérale. Les différentes étapes de production pratiquées par les pisciculteurs ont permis de classer les cycles de production en « normal », caractérisé par un cycle complet d’élevage, ou bien en « cycle unique », lorsque le tilapia n’est pas sexé et que les structures de reproduction constituent également les structures de croissance. Le cycle « reproduction + grossissement » est caractérisé par le sexage du tilapia après la reproduction, suivi de l’élevage dans d’autres structures jusqu’à la taille marchande. Dans le cycle « reproduction + prégrossissement + grossissement », on procède à une autre redistribution des poissons après sexage, avec réduction de la densité de mise en charge pour la phase de grossissement.

2.3 Expression des résultats

Le gain de masse quotidien (g/j), l’intensité de nourrissage (kg/ha/j), le rendement (kg/ha/an), la valeur de production totale (FCFA) et le coût de production du kilo de poisson lié à l’aliment (FCFA/kg) ont été calculés à partir des données de terrains selon les formules suivantes :

2.4 Analyses statistiques

Les données de l’enquête ont été analysées à l’aide du logiciel SPHINX 4.5. Le logiciel STATISTICA 7.1 a été utilisé pour l’analyse statistique des paramètres zootechniques. Les données ont été analysées avec ANOVA à un facteur et le test de Tukey a été utilisé pour les comparaisons multiples des moyennes. Le traitement a été considéré significatif au seuil α = 0,05.

3 Résultats

Sur les 301 pisciculteurs interrogés, 214 utilisent les sous-produits agricoles comme aliment à au moins un stade de production, soit un taux d’utilisation de 71,1 %. Parmi eux, 115 pisciculteurs (53,7 %) utilisent exclusivement les sous-produits pour nourrir les poissons.

3.1 Sous-produits utilisés

Les sous-produits sont utilisés seuls ou en association pour nourrir les poissons. Le son de riz (52,2 %), l’association son de riz + son de maïs (27,8 %), et la farine basse de riz (7 %) sont les plus utilisés (Fig. 2). Les prix moyens minimum enregistrés sont de 20 FCFA/kg (son de riz), 30 FCFA/kg (farine basse de riz), 40 FCFA/kg (son de maïs), et 105 FCFA/kg (son de blé). Ces sous-produits sont produits artisanalement à partir des petits et grands moulins dans les différentes localités et sont de bonne disponibilité, à l’exception du son de blé vendu dans les grandes localités et produit de façon industrielle à Abidjan, ou importé du Maroc, de la France ou du Brésil.

thumbnail Fig. 2

Fréquence d’utilisation des sous-produits.

Frequency of agro-industrial byproducts use.

3.2 Espèces élevées

Les espèces nourries exclusivement aux sous-produits sont le tilapia Oreochromis niloticus (Linné, 1758), les silures Heterobranchus longifilis (Valenciennes, 1840), Clarias gariepinus (Burchell, 1822), et Hetero-clarias, l’heterotis Heterotis niloticus (Cuvier, 1829), le mâchoiron Chrysichthys nigrodigitatus (Lacepède, 1803), Parachanna africana (Steindachner, 1879) et la « carpe » Labeo coubie (Rüppel, 1832) (Tab. 1). La polyculture est observée sur 81,7 % des fermes. L’association Oreochromis niloticus + Heterotis niloticus (58,3 %) est la plus fréquente.

Tableau 1

Espèces de poissons élevées.

Fish species reared.

3.3 Utilisation des sous-produits par région

On trouve des pisciculteurs utilisant exclusivement des sous-produits dans toutes les régions visitées, à l’exception du Grands Ponts, de l’Agnéby Tiassa, du Bélier et du District d’Abidjan (Fig. 3). Les sous-produits sont majoritairement utilisés dans les régions du Moronou (100 % des fermes), du Haut Sassandra (93,8 %), du Gôh (75,7 %) et de la Nawa (57,1 %). Ils sont utilisés par moins de la moitié des fermes dans les régions de la Marahoué (47,9 %), de l’Indénié Djuablin (31,9 %), de la Mé (29,4 %), du Gbeké (28,6 %), du Cavally (25 %), du Tonkpi (22,2 %) et du Sud Comoé (3,2 %).

thumbnail Fig. 3

Fréquence d’utilisation exclusive des sous-produits, par région.

Frequency of exclusively agro-industrial byproducts use by region.

3.4 Caractérisation des fermes

Le Tableau 2 présente les caractéristiques des fermes piscicoles utilisant exclusivement les sous-produits comme aliment. Ces fermes sont situées en majorité en zone rurale (67,83 %). Le nombre d’années d’existence est plus ou moins également reparti entre moins de 5 ans (20,9 %), 5–10 ans (27 %), 10–15 ans (19,1 %) et 15–20 ans (20 %). Les superficies exploitées sont inférieures à 1 hectare pour 57,4 % de ces pisciculteurs et comprises entre 1 et 2 hectares pour 24,3 %. Les étangs de dérivation associés aux étangs de barrage sont les structures d’élevage les plus fréquentes (51,3 %). Les étangs de dérivation sont retrouvés sur 33 % des fermes, les étangs de barrage sur 7 % et les barrages dérivés sur 5,2 %. Les systèmes extensifs (57,4 %) et semi intensifs (35,7 %) sont les plus pratiqués. Le promoteur est lui-même le gérant de sa ferme sur 86,1 % de ces fermes.

Tableau 2

Caractéristiques des fermes.

Characteristics of fish farms.

3.5 Caractéristiques socio-économiques des promoteurs et pratiques aquacoles dans les fermes

Les pisciculteurs utilisant les sous-produits sont des ivoiriens autochtones (41,7 %), allochtones (44,3 %) ou allogènes (13,9 % ; Tab. 3). Ils sont de sexe masculin pour la plupart (97,4 %). Les tranches d’âge des intervalles 40–50 ans (30,4 %), 50–60 ans (33,9 %) et 60 ans et plus (24,3 %) sont majoritaires. Les sous-produits sont plus utilisés par les agriculteurs dont c’est le métier de base (76,5 %) que par les salariés (11,3 %) ou les opérateurs économiques (5,2 %). Les pisciculteurs de profession représentent 7 % de la population étudiée. Quatre-vingt-sept pour cent de ces professionnels sont des hommes, autochtones (65,2 %), et âgés de plus de 30 ans. Parmi eux, 17,4 % ont un niveau d’étude universitaire, et 78,3 % gèrent eux-mêmes leur ferme. Un total de 56,5 % des pisciculteurs de profession pratique le système semi-intensif et 43,5 % l’extensif.

En système semi-intensif d’élevage, seulement 63,4 % des pisciculteurs effectuent des pêches de contrôle. Cependant, 100 % des fermes trient et sexent le tilapia. La taille de sexage du tilapia est inférieure à 40 g chez 75,6 % des pisciculteurs (Tab. 4). Le cycle « reproduction + grossissement » est le plus pratiqué (65,9 %). Les sous-produits sont distribués régulièrement, et quantifiés à l’aide d’un instrument de mesure par 73,2 % des pisciculteurs.

En système extensif, 43,9 % des pisciculteurs effectuent des pêches de contrôle. Les pisciculteurs ne trient pas et ne sexent pas le tilapia. Ils distribuent les sous-produits de façon occasionnelle. Alors que 78,8 % des pisciculteurs en système extensif utilisent un instrument pour quantifier l’aliment à distribuer.

En rizipisciculture, 50 % des pisciculteurs effectuent les pêches de contrôle et 66,7 % sexent le tilapia. Le cycle de production le plus pratiqué est « reproduction + grossissement » ; 62,5 % des pisciculteurs distribuent régulièrement l’aliment aux poissons et 75 % utilisent un instrument de mesure pour quantifier les sous-produits à distribuer.

Tableau 3

Caractéristiques socio-économiques des promoteurs.

Socio-economic characteristic of fish farms owners.

Tableau 4

Pratiques aquacoles des pisciculteurs.

Fish farmers production practices.

3.6 Profil de croissance, de production et d’économie

Les poids marchands, les gains de masse quotidiens du tilapia, l’intensité de nourrissage, les quantités d’aliments distribuées, la production totale, le rendement, les prix de l’aliment utilisé, la valeur de production, le coût de production lié à l’aliment et le prix de vente du tilapia obtenu sont significativement plus élevés (p < 0,05) en système semi-intensif que dans les deux autres systèmes (Tab. 5). À l’inverse, la durée de production de poissons marchands est plus élevée (p < 0,05) en système extensif (11,31 ± 0,96 mois) que dans les deux autres systèmes (9 et 10 mois). Les variations observées entre les différents systèmes concernant les poids moyens marchands, les gains de masse quotidiens et les prix de vente d’heterotis et du silure ne sont pas significatives.

Tableau 5

Paramètres de croissance, de production et d’économie.

Economic, production and growth parameters.

4 Discussion

L’utilisation exclusive de sous-produits agroalimentaires pour nourrir les poissons d’élevage pourrait s’expliquer par la forte disponibilité de ces sous-produits en zone rurale, et donc par leur plus grande accessibilité en termes de coût (Mendez del Villar et Bauer, 2013 ; PRESOA, 2011). Par ailleurs, la rareté des aliments composés piscicoles industriels à des prix abordables sur toute l’étendue du territoire est rapportée par la FAO (2008) et Brechbühl (2009). De plus, selon Brechbühl (2009) ainsi que Crentsil et Ukpong (2014), les pisciculteurs sont en général des planteurs (café, cacao, huile de palme…) qui investissent peu dans l’alimentation des poissons d’élevage et utilisent donc des sous-produits. Par ailleurs, la forte utilisation de sous-produits agroalimentaires dans les régions du Goh, de la Nawa, de la Marahoué et du Haut Sassandra, par rapport à celles du Sud Comoé et de l’Indénié Djuablin, pourrait s’expliquer par une culture différente, influencée par le type de projet piscicole réalisé dans la région. En effet, ces régions à forte utilisation de sous-produits agricoles ont été des zones de projets d’aquaculture orientés vers des systèmes extensifs d’élevage auprès de populations à faibles revenus. À l’inverse, le système semi-intensif d’élevage avec utilisation d’aliments composés commerciaux ou produits à partir des matières premières locales a été vulgarisé dans les régions du Sud (Sud Comoé) et de l’Est (Indénié Djuablin) par des projets d’appui à la professionnalisation piscicole à partir des années 1990 (MIPARH, 2008).

Les sous-produits utilisés sont pauvres en protéines (9,45–16,20 %), avec des rapports protéines/énergie faibles (5,92–9,84 mg/kJ). Leur teneur en calcium est souvent faible (0,93–3,41 mg/g), et les taux de celluloses (8,88–51,54 %) et de phosphore (2,92–15,07 mg/g) élevés par rapport aux besoins des espèces élevées. Les besoins recommandés des poissons, et particulièrement des espèces trouvées dans les exploitations des pisciculteurs étudiés, sont estimés à 25–55 % de protéines, 18–22 mg/kJ de rapport protéines/énergie, 2,7 mg/g de calcium et 8 mg/g de phosphore, avec des taux de fibres et de cendres inférieurs à 10 % (Guillaume et al., 1999 ; Jaucey et Ross, 1982 ; Monentcham, 2009 ; New, 1987 ; Robinson et Li, 2008). La faible qualité des sous-produits utilisés justifierait les longues durées de production, les faibles poids marchands et les gains moyens quotidiens de tilapia inférieurs à 1,5 g/j. Les faibles teneurs en protéines et la faible digestibilité des fibres des sous-produits par les poissons ont pu entraîner ces faibles croissances (Burel et Médale, 2014 ; Guillaume et al., 1999 ; Shah et al., 1982). Sur cette question, Ouattara (2004) observe une augmentation du gain de masse de 29,49 % et du taux de survie de 60,53 % chez les juvéniles de Sarotherodon Melanotheron nourris avec un aliment composé à 30 % de protéines par rapport à une alimentation aux sons de blé, de riz et de maïs. Par ailleurs, l’intensité du nourrissage aux sous-produits en système semi-intensif a pu contribuer à la prolifération de zooplancton, de phytoplancton, d’insectes, de mollusques et d’organismes benthiques utilisables comme aliments d’appoint pour les poissons (Dabbadie, 1996). De même, l’abondance d’aliment naturel dans les étangs en rizipisciculture, due à l’association riz poissons, pourrait expliquer l’amélioration des paramètres de croissance dans ce système par rapport au système extensif (Avit et al., 2012). Toutefois, les quantités de sous-produits distribuées, associées au respect de quelques pratiques piscicoles en système semi-intensif ont amélioré les valeurs des paramètres zootechniques par rapport aux deux autres systèmes. De plus, la polyculture avec association de Heterotis niloticus à fort potentiel de croissance, avec un régime alimentaire peu exigeant, sur la majorité des fermes a fortement amélioré les rendements et le coût de revient du kilo de poisson produit (Monentcham, 2009). Les valeurs moyennes enregistrées de production annuelle (412 666 à 4 329 255 FCFA) semblent satisfaire les pisciculteurs qui pratiquent cette activité depuis de nombreuses années. Cependant, les poids marchands des tilapias inférieurs à 350 g restent non compétitifs et les durées de production longues (9,57 à 11,31 mois). La capacité de production de ces pisciculteurs pourrait être améliorée en mettant à leur disposition des aliments de qualité à moindre coût, formulés à partir des matières premières locales accessibles, bien documentés pour de nombreux pays de l’Afrique subsaharienne par Hecht (2007). En attendant de définir en Côte d’Ivoire un mécanisme d’accompagnement et de financement de la pisciculture pour augmenter la production piscicole, il serait souhaitable d’avoir une meilleure compréhension des stratégies des producteurs face aux opportunités et aux contraintes auxquelles ils font face quotidiennement, suivant une démarche similaire à celle synthétisée par Pouomogne (2013).

Remerciements

Les auteurs remercient le Programme d’appui stratégique à la recherche scientifique (PASRES). Les auteurs expriment également leur sincères remerciements aux différentes structures étatiques, aux associations de pisciculteurs et toutes les personnes qui ont facilité la réalisation de cette étude.

Références

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Cite this article as: Kimou NB, Koumi RA, Koffi MK, Atsé CB, Ouattara IN, Kouamé PL. 2016. Utilisation des sous-produits agroalimentaires dans l’alimentation des poissons d’élevage en Côte d’Ivoire. Cah. Agric. 25: 25006.

Liste des tableaux

Tableau 1

Espèces de poissons élevées.

Fish species reared.

Tableau 2

Caractéristiques des fermes.

Characteristics of fish farms.

Tableau 3

Caractéristiques socio-économiques des promoteurs.

Socio-economic characteristic of fish farms owners.

Tableau 4

Pratiques aquacoles des pisciculteurs.

Fish farmers production practices.

Tableau 5

Paramètres de croissance, de production et d’économie.

Economic, production and growth parameters.

Liste des figures

thumbnail Fig. 1

Localités visitées.

Map of areas visited.

Dans le texte
thumbnail Fig. 2

Fréquence d’utilisation des sous-produits.

Frequency of agro-industrial byproducts use.

Dans le texte
thumbnail Fig. 3

Fréquence d’utilisation exclusive des sous-produits, par région.

Frequency of exclusively agro-industrial byproducts use by region.

Dans le texte

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